Produit dérivé : le personnage du tableau devient objet de convoitise
- gerada0
- 27 févr. 2016
- 1 min de lecture
Ludique et décalé, la maison finlandaise lovi propose aux boutiques de musées de délicieux petits objets en bois de bouleau à faire soi même. Achetés à plats, ces objets se montent en un clin d'oeil et nous ramènent aux douces joies de l'enfance. Mais pour le traditionnel jouet en bois, vous repasserez !
lovi crée sur mesure pour les boutiques de musées des pièces inspirés des oeuvres emblématiques des collections de leurs intitutions. On retrouve bien-sûr l'incontournable Puppy de Jeff Koons, conçu pour le Guggenheim de Bilbao.
Mais au détour de ma visite du stand lovi dans les allées du salon Museum Connections, la pièce qui m'a bluffée, c'est celle inspirée de l'infante de Vélasquez pour le musée du Prado à Mardrid: les lamelles de bois reproduisent à merveille les plis de sa robe et le côté exagérement opulent du vêtement de l'enfant comme un symbole de l'enfermement de la toute jeune dans une fonction qui la dépasse.
C'est intelligent, beau, décalé. Cet objet incarne le parfait produit dérivé selon moi. L'inspiration est claire, sans ambiguité : on est face à un objet conçu pour une boutique de musée mais on n'en oublie pas le design et la cration. Et cela devient un objet hybride mi accessoire de décoration mi icone !
Photos Géraldine Adam prises avec l'aimable approbation des équipes lovi
www.lovi.fi
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